Ciments Calcia scelle toujours plus de liens avec le monde de l’Art : la Fondation Cartier accueille une fresque en ciment blanc signée Marion Verboom.
Ciments Calcia nous avait déjà dévoilé combien son mortier EFFIX CREA se révélait source d’inspiration pour nombre d’artistes, le béton devenant par exemple pictural® entre les mains de Fabrice Davenne1.
Aujourd’hui, c’est son ciment blanc CEMII/B-LL 42,5 R CE CP2 NF2 qui est matière à création et se retrouve au cœur d’une œuvre de Marion Verboom. La jeune plasticienne a en effet conçu une fresque de ciment blanc au sein de la Fondation Cartier dans le cadre de l’exposition « Jeunes artistes en Europe - Les métamorphoses ».
À découvrir jusqu’au 16 juin.
Du ciment blanc à la fresque chromatique
Née à Nantes en 1983, diplômée, entre autres, de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où elle a appris le moulage, et vivement intéressée par l’archéologie, la géologie et la minéralogie, Marion Verboom se plaît à associer les matières, plâtre, résine et bois... souvent en strates comme pour ses totems titrés « Achronies » mis en scène actuellement à La Fondation Cartier, sur fond d’une fresque qu’elle a créée in situ. Cette fresque a été conçue avec le ciment blanc TECHNOCEM 32,5 R « SB » de Ciments Calcia :
« Pour l’application au mur, j’ai travaillé à la main avec un mélange pâteux. Pour la finition et le lissage, je suis intervenue sur certaines zones en ponçage gros grain » confie l’artiste. Le ciment s’avère un matériau qu’elle se plaît régulièrement à employer dans son travail : « Il me permet de réaliser des éléments de type « rocaille », une technique d’architecture et de décoration très particulière datant du XVIIe siècle » explique Marion Verboom. Et de poursuivre : « J’apprécie la plasticité et la facilité d’usage du ciment, simplement mélangé à l’eau, que je peux associer à loisir avec d’autres ingrédients comme des pigments, et façonner en positif ou à partir d’un moule ».
Marion Verboom n’en est pas à sa première fresque, elle en avait déjà créé une au Palais de Tokyo en 2018, puis une autre à Istanbul la même année. « Tout est parti d’un test simple réalisé dans mon atelier où j’ai effectué, directement sur un mur, des passes de coulis colorés réalisés avec du ciment blanc, de l’eau et des pigments colorés » commente-t-elle. Pour la Fondation Cartier, elle évoque une « peau chromatique », à partir de trois couleurs, l’or, le noir et le vert, qu’elle a travaillées par « stratifications, comme des squames qui apparaissent à la surface ». Quant au motif principal, elle a repris « celui de la croix de Saint André, un élément architectural fort, présent dans l’espace d’exposition (...) ainsi que d’autres motifs un peu plus libres faisant écho au jardin, visible à travers les larges baies vitrées. »
(1) EFFIX CREA et Fabrice Davenne Quand le béton devient pictural®
(2) en provenance de l’usine Ciments Calcia de Cruas